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Nationale IV Saison 2014-2015
Ronde 1 - Dimanche 12 octobre 2014

Comme prévu, dimanche 12 octobre s’est déroulée la première ronde du championnat de France par équipes.

 

Notre équipe recevait en Nationale IV l’équipe B de Bayonne Côte Basque.

 

Nous nous sommes donc tous retrouvés au centre Saint-Exupéry où régnait une ambiance exceptionnelle pour notre club compte tenu du nombre de participants (26) et de spectateurs (4).

 

Après que nous ayons préparé la salle, rempli les feuilles de match et fait couler quelques cafés, l’arbitre énonça les traditionnelles recommandations, les joueurs et joueuses se serrèrent la main et les noirs appuyèrent sur la pendule.

 

A l’échiquier n°5, je (1619) fus rapidement le premier tiré d’affaire. En effet, mon adversaire (1399), qui dès le remplissage de la feuille de partie, donna l’impression d’être novice, ne tarda pas à confirmer sur l’échiquier son manque d’expérience. Curieusement, comme il réfléchissait à voix basse, je me rendais compte en direct de l’efficacité de mes coups et de son embarras.  Il abandonna au bout de 10 coups après avoir constaté qu’il devait donner sa dame pour éviter le mat.

 

Puis ce fut au tour de Daniel (1399) de terminer sa partie à l’échiquier n°8, mais avec un dénouement beaucoup moins heureux. Sa défaite contre un jeune joueur (1090) semble confirmer encore une fois sa maladresse avec les noirs. Mais Daniel, n’aurais-tu pas pu éviter cette attaque dévastatrice à l’aile roi en réfléchissant un peu plus ? Je te propose que nous analysions ta partie samedi prochain.

 

A l’échiquier n°7, Jules (1480), après une série de 3 défaites consécutives en fin de saison dernière renoua avec la victoire. Espérons que cette victoire, même si ton adversaire (1220) t’a offert un mat en un coup dans une position équilibrée, te redonnera confiance pour la suite.

 

A l’échiquier n°2, Fabien (1907) obtint la victoire face à un joueur classé 1520 après une belle partie entièrement consacrée à l’attaque malgré un échange de dames très rapide. La preuve en grandeur nature que la dame n’est pas indispensable pour faire une attaque redoutable. Que les jeunes joueurs méditent sur ce sujet. Les moins jeunes aussi.

 

4 parties étaient encore en cours lorsque je me suis approché de la table d’Alfred (1767). A l’échiquier n°4, il semblait bien maîtriser son affaire et la victoire ne pouvait plus lui échapper avec une pièce mineure et un pion de plus et une fourchette de cavalier qui lui tendait les bras et devait lui permettre de gagner la qualité. Il joua alors sa dame en h5 ?? et son adversaire (1440) répliqua sans tarder et sans exprimer la moindre émotion par Td5xh5. Une nouvelle preuve que le cerveau humain est moins sensible aux rangées ouvertes qu’aux colonnes ouvertes. Alfred, on ne peut pas dire que tu démarres bien la saison. Heureusement, tu auras de nombreuses occasions de nous faire oublier cette défaite.

 

Vint le tour de Wil (1630) qui au 6ème échiquier dans une belle attaque à l’aile roi donna une tour empoisonnée à son adversaire (1393) et obtint la capitulation quelques coups plus tard.

 

A partir de ce moment, les caméras, et surtout les spectateurs se braquèrent sur Georges (1890), le revenant qui après s’être exilé à Mérignac pendant 4 ans, cherchait la faille dans la défense de son adversaire (1490) sur l’aile roi de l’échiquier n°3. Dans une atmosphère oppressante tellement les spectateurs s’étaient agglutinés autour de sa table, il rata un mat en 4 coups mais trouva une simplification qui lui permit de terminer la partie sans difficulté. Merci Georges d’être revenu à Gujan-Mestras.

 

Enfin, Didier (1991) au 1er échiquier, face à un adversaire (1610) qui malgré quelques 380 points de moins ne voulait rien lâcher, finit par exploiter parfaitement sa première erreur et obtint immédiatement l’abandon du bayonnais.

 

Au bilan notre équipe remporta la victoire sur le score sans appel de 6 à 2. On remarquera le niveau très modeste de cette équipe bayonnaise malgré la présence de très forts joueurs dans le club basque. Mon adversaire, interrogé, m’expliqua que l’objectif du Président du club était de faire jouer tous les joueurs du club et de se contenter du maintien en Nationale IV. Ils devront quand même faire attention… De notre côté, ne nous réjouissons pas trop car, il faut être honnête, si la victoire de notre équipe peut paraître facile, les parties ont été souvent très accrochées.

 

En nationale IV, les deux équipes les plus redoutables seront Naujac B et Pau Henri IV B mais il ne faudra pas négliger l’équipe C de l’ASPOM avec son niveau très homogène. Nous devrons donc présenter notre plus forte équipe le 16 novembre, le 14 décembre et le 15 mars. Notez bien ces 3 dates dans vos agendas. Espérons que Stéphane, qui n’était pas des nôtres dimanche dernier sera disponible pour disputer ces rencontres capitales.

Ronde 2 - Dimanche 16 novembre 2014

Contre une équipe C de l’ASPOM d’un niveau très homogène (7 joueurs entre 1650 et 1750), nous avons eu de grosses difficultés à nous imposer. Nous devons la victoire sur un score de 2 à 1 à Alfred et Wilfried qui ont marqué un point aux échiquiers n°5 et 7 tandis que Didier, Fabien, Georges, Stéphane et Frédéric ont annulé aux 4 premiers échiquiers et à l’échiquier n°8 et j’ai perdu à l’échiquier n°6 après avoir raté un gain facile.

Ronde 3 - Dimanche 14 décembre 2014

Nous recevions le dimanche 14 décembre l’équipe B de Naujac-sur-mer. Suite à un incident contre cette équipe la saison dernière ayant entraîné quelques joutes écrites entre les dirigeants de nos deux clubs, nous craignions que les naujacais nous envoient leurs grands maîtres internationaux pour se venger. Il n’en a rien été puisqu’ils ont débarqué en terre gujanaise avec une équipe d’un niveau relativement modeste.

 

La victoire a donc été facile (6 à 1) même si la lutte fut acharnée sur nombre d’échiquiers.

 

Au premier échiquier, Didier s’est imposé dans une finale cavalier contre fou suite à une grossière erreur de son adversaire.

 

Au deuxième échiquier, Fabien a lui aussi profité d’une erreur de son adversaire dans l’ouverture pour lui prendre un cavalier et pour le mater quelques coups plus tard.

 

Au troisième échiquier, Stéphane et son adversaire ont signé une nulle de comptoir au bout de 30 coups.

 

Au quatrième échiquier, Georges, à force de persévérance, et comme bien souvent en grappillant progressivement de petits avantages, a fini par triompher en finale après avoir échangé sa tour contre le cavalier indispensable à la résistance de son adversaire.

 

Au cinquième échiquier, Alfred s’est défait sans difficulté de son adversaire.

 

Pour vous distraire un peu, voici ma position, obtenue au sixième échiquier juste après avoir joué mon 22ème coup avec les blancs. Vous remarquez que mon pion e3 est en prise et non protégé. C’est bien. Mais regardez où est mon fou. Par où est-il passé pour arriver en c6 ? On dirait qu’il y est arrivé en parachute ! Intéressez vous également aux pièces de mon adversaire… Elles sont toutes en prise ! Mais comment avons-nous fait pour en arriver là ? C’est la magie des échecs.

 

Eh bien figurez-vous que malgré cette position de rêve, j’ai eu toutes les peines du monde à gagner ma partie ! En effet, je me suis retrouvé malgré moi dans une finale de dames avec 2 pions contre 1 seul pour mon adversaire et n’ai pu m’imposer qu’après avoir subi une longue série d’échecs, en échangeant les dames au nez et à la barbe de mon adversaire.

 

Au septième échiquier, Wilfried a lentement écrasé son adversaire.

 

Et enfin au huitième échiquier, Daniel a abandonné après avoir donné sans compensation un fou puis sa dame. Deux erreurs grossières qui gâchent un savoir faire indéniable. Daniel, il va falloir trouver une solution pour fiabiliser ton jeu.

 

A l’issue de cette troisième ronde nous sommes en deuxième position dans notre groupe, au coude à coude avec l’équipe B de Pau Henri IV. Nous commençons à rêver d’une montée en Nationale III. Evidemment, il faudra sortir le match du siècle contre les béarnais et contre l’AGJA pour que cela se concrétise.

Ronde 7 - Dimanche 12 avril 2015

Le dimanche 12 avril s’est déroulée la 7ème et dernière ronde du championnat de France par équipe de Nationale IV.

 

Notre équipe s’est rendue à Bordeaux Caudéran où elle a affronté l’équipe B de l’AGJA.

 

Il n’y avait pas de suspens puisque notre équipe était assurée de terminer la saison 2ème ou 3ème de son groupe.

 

En terre bordelaise, nous avons battu difficilement nos adversaires 4 à 3. Gilbert, Fred et moi avons perdu notre partie tandis que Fabien a fait match nul et Didier, Alfred, Jules et Wil ont gagné. Cette victoire nous permet de terminer la saison 2èmes du groupe Aquitaine 1 derrière les intouchables Palois. Cette place jamais atteinte par notre club en Nationale IV témoigne de sa bonne santé qui, souhaitons le ardemment, perdurera le plus longtemps possible et s’améliorera même encore.

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