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Nationale IV Saison 2013-2014
Ronde 1 - Dimanche 13 octobre 2013

Dimanche 13 octobre 2013 a eu lieu la première ronde du championnat de Nationale IV par équipes, à l’occasion de laquelle nous recevions l’équipe A de Le Fleix.

 

Pour les plus pressés, Le Fleix a gagné cette rencontre sur le score de 3 à 1. La prochaine rencontre de Nationale IV aura lieu le dimanche 24 novembre à Bordeaux ASPOM où nous rencontrerons son équipe B. Le premier tour de la coupe Loubatière aura lieu le 11 novembre à Bordeaux et nous envisageons d’y engager deux équipes de 4 joueurs licenciés A dont le ELO est inférieur à 1700.

 

Pour les autres, voici quelques commentaires qui vous permettront de mieux apprécier ce qui s’est passé hier.

Evidemment, la plupart d’entre vous se demandent où se trouve Le Fleix. J’assouvis de ce pas leur curiosité : Le Fleix se trouve en Dordogne à proximité de Sainte-Foy-la-Grande, pour ceux qui connaissent, et à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Bergerac pour les moins à l’aise en géographie.

Là où ça se corse, c’est que cette petite ville d’environ 1500 habitants se paye le luxe de pouvoir aligner une équipe de 8 joueurs d’échecs ayant un ELO supérieur à 1700 ! Cette équipe jouait d’ailleurs en Nationale III l’année dernière.

Fort heureusement, la distance entre nos deux villes a dû décourager deux d’entre eux et Le Fleix est venu nous affronter avec une équipe moins forte qu’initialement prévu accusant tout de même un ELO moyen de 1725.

De notre côté, tous nos joueurs volontaires pour disputer le championnat étaient présents à l’exception de Denis que son activité professionnelle avait rendu hors d’état de nuire et Fred qui, d’un commun accord avec notre capitaine d’équipe, Wil, avait cédé sa place à notre nouvelle recrue, Isabelle, misant ainsi sur l’atout charme qu’elle représentait.

Avec un ELO moyen de 1628, soit en moyenne presque 100 points de moins que nos adversaires sur tous les échiquiers, nous n’étions pas fiers au moment de débuter la rencontre, d’autant plus que les assaillants n’avaient pas manqué de nous faire remarquer que l’absence de café dans la salle de jeu frisait l’incorrection.

Après quelques rappels sur la cadence de jeu et surtout sur la programmation des pendules, les joueurs se serrèrent la main et les noirs, comme à l’accoutumée, appuyèrent sur la pendule…

 

Après quelques heures de bataille acharnée,

Au 6ème échiquier, Jules perdait assez rapidement contre un adversaire bien mieux classé après lui avoir donné une tour par erreur.

Au 8ème échiquier, Isabelle, malgré son niveau correct et son charme incontestable, perdait sa partie contre un joueur que même Miss France n’aurait pas réussi à déconcentrer.

Au 7ème échiquier, Daniel obtenait une nulle bien méritée contre un adversaire bien mieux classé que lui.

Au 5ème échiquier, Wil, après quelques instants d’une mure réflexion, acceptait dans une position pas très claire, la nulle que son adversaire bien mieux classé lui avait proposé.

Au 2ème échiquier, Alfred, face à un adversaire mieux classé que lui, acceptait sans se méfier un sacrifice de cavalier qui conduisait à un mat imparable en trois coups.

Au 1er échiquier, Didier annulait dans une finale de fous de couleurs opposées contre un adversaire de son niveau.

Au 3ème échiquier, après avoir réussi une poussée centrale qui me permettait de gagner la qualité contre deux pions, mon adversaire, mieux classé que moi, commettait de graves imprécisions dont je profitais pour l’emporter en toute sérénité malgré un important retard au temps.

Au 4ème échiquier enfin, Stéphane s’en sortait miraculeusement en arrachant une nulle de toute beauté dans une finale de tours mal engagée. Après avoir bloqué tous ses pions et coincé volontairement son roi dans un cul de sac, il sacrifiait une de ses tours pour découvrir le roi adverse et lui assèner ensuite une série d’échecs avec sa deuxième tour, menant inexorablement au pat.

 

Au bilan, avec ce score de 3 à 1 en notre défaveur, nous sortons plutôt satisfaits de cette première rencontre qui s’annonçait au début comme un véritable cauchemar.

 

Au passage, nous remercions Fabien et Fred qui, conscients du challenge qui nous attendait aujourd’hui, sont venus nous encourager.

Ronde 2 - Dimanche 24 novembre 2013

Dimanche 24 novembre 2013 avait lieu la deuxième ronde du championnat de France par équipe de nationale IV au cours de laquelle l’équipe de Gujan-Mestras était en déplacement à l’ASPOM de Bordeaux.

Une fois n’est pas coutume, ce compte rendu débute par un petit diagramme qui présente la position obtenue au bout de 4 heures de jeu par Didier, notre n°1 gujanais, qui avait fort à faire aujourd’hui puisqu’à l’échiquier n°1, il rencontrait le n°2 de l’ASPOM, classé 2142.

Dans cette position, Didier, au trait avec les noirs, est en fâcheuse posture puisqu’à nombre de pièces égal, il a deux pions de moins que son adversaire et est sur le point d’en perdre un supplémentaire. En effet, le pion f7 et le pion c4 sont attaqués respectivement 2 et 1 fois alors qu’ils ne sont défendus qu’une fois pour le pion f7 et pas du tout pour le pion c4. Sa position semble désespérée.

 

Il décide alors de jouer Rh8. Agglutinés autour de sa table, Fred, Wilfried et moi, qui essayons d’influencer le résultat de la partie, comme les spectateurs l’ont fait au stade de France mardi soir, sommes témoins de ce coup qui nous surprend car nous ne comprenons pas bien où veut en venir Didier.

Son adversaire après quelques instants de réflexion choisit de prendre le pion f7 en jouant Dxf7? Et Didier réplique à tempo par…

Trouverez-vous la suite de coups forcés qui permet à Didier d’arracher élégamment la nulle ?

 

Mais revenons quelques heures plus tôt.

 

Cette rencontre s’annonce très difficile car l’équipe B de l’ASPOM a en moyenne 100 points de plus que la nôtre à chaque échiquier.

 

Au 8ème échiquier : fervent adepte du coup f4 dans ses ouvertures, Fred choisit l’attaque autrichienne pour contrer la défense Pirc de son adversaire. Cette variante, la plus énergique de la Pirc, lui permet de mener à bien une attaque à l’aile roi qui se solde par une magnifique victoire.

 

Au 7ème échiquier : Jules, après avoir perdu une tour sur une fourchette face à un adversaire bien mieux classé que lui, ne peut éviter la défaite.

 

Au 6ème échiquier : Daniel perd un cavalier face à un petit (par l’âge mais pas par la taille) jeune bien mieux classé que lui. Il doit s’incliner quelques coups plus tard.

 

Au 4ème échiquier : Stéphane annule dans une finale de cavalier face à un adversaire de son niveau.

 

Au 2ème échiquier : Alfred, face à un adversaire bien mieux classé que lui, perd une tour en zeitnot et doit s’incliner.

 

Au 5ème échiquier : Wilfried, dans une position inférieure matériellement (deux pions de moins), s’obstine à rechercher la victoire contre un adversaire plus fort, alors qu’une nulle par échec perpétuel lui tend les bras. Il se retrouve sans tarder dans une finale perdante. Souviens-toi de ce que tu enseignes à nos jeunes joueurs Wilfried : à partir de 2 pions de moins, c’est la nulle qu’il faut chercher, plus la victoire !

 

Au 3ème échiquier : de mon côté, sur e4, je réponds par mon habituelle défense Pirc. Mon adversaire, un peu mieux classé que moi, m’agresse violemment à l’aile roi et je riposte non moins violemment à l’aile dame. Mon attaque, plus rapide, se solde par la promotion de mon pion b en dame que je vais récupérer sur un échiquier alentour. Mon adversaire doit alors donner une tour en échange de la promue, puis il poursuit son attaque à l’aile roi. Persuadé que son attaque est imparable, il me donne une deuxième tour ! S’ensuit une série d’échecs désespérés qui ne mène à rien si ce n’est à l’abandon de mon adversaire.

 

Au 1er échiquier : revenons à la partie de Didier. Alors, avez-vous trouvé comment il annule ?

 

Après Rh8 et Dxf7?, Didier sacrifie sa dame en jouant Dh3+!!

Sur Rg1, Txg3+ est suivi du mat. Les blancs doivent donc accepter le sacrifice.

Après Rxh3, Didier sacrifie sa tour en jouant Txg3+!!

Sur Rxg3, il y a pat ! Les blancs doivent donc refuser le sacrifice.

Après Rh2, Didier sacrifie à nouveau sa tour en jouant Tg2+!!

La tour n’est toujours pas prenable.

Les blancs jouent donc Rh1 et Didier réplique par Tg1+!!

Les blancs ont le choix entre subir l’échec perpétuel de la tour noire ou la prendre, plaçant ainsi les noirs en position de pat.

Les deux combattants conviennent de la nulle.

 

Félicitations Didier pour cette magnifique combinaison. Les échecs sont vraiment un beau jeu. Merci de nous le rappeler.

 

Le match se termine sur le score de 4 à 2 pour l’ASPOM. Encore une fois, nous nous sommes bien débrouillés contre plus forts que nous.

Espérons que notre persévérance se traduira sans tarder par une victoire.

La troisième ronde de nationale IV nous opposera à l’équipe n°2 de l’union Saint-Bruno le dimanche 15 décembre au centre Saint-Exupéry. N’hésitez pas à venir nous supporter. Nous en aurons besoin !

Ronde 3 - Dimanche 15 décembre 2013

Dimanche 15 décembre 2013 a eu lieu la troisième ronde du championnat de France par équipes de nationale IV.

Nous recevions l’équipe B de l’union Saint-Bruno de Bordeaux.

 

Nous avons abordé cette rencontre avec notre équipe la plus faible depuis le début de la saison. En effet, Wil n’avait pas réussi à joindre Denis (1740) sur qui nous comptons beaucoup mais qui pour des raisons professionnelles n’a pas pu se joindre à nous jusqu’à présent. Stéphane, quand à lui, n’était pas disponible.

 

Alfred avait amené sa cafetière expresso afin que nos adversaires ne nous fassent pas de remarque désobligeante comme ça avait été le cas lors de la première ronde. Mais Fred avait acheté des dosettes incompatibles. Il me semble pourtant avoir entendu couler du café pendant ma partie. Sans doute une cafetière ordinaire achetée par Fred…

 

Après quelques difficultés rencontrées pour régler les pendules, les parties commencèrent avec quelques minutes de retard.

 

Je n’ai que très peu de détails croustillants à vous conter car ma partie a duré longtemps et lorsque j’ai refait surface après 4 heures de jeu, la plupart de mes coéquipiers avaient disparu et je n’ai pas pu les interviewer.

 

Didier, au premier échiquier, a fait nulle contre un adversaire de son niveau.

Alfred, au 2ème échiquier, a battu un adversaire plus fort de 100 points. Bravo Alfred.

Wilfried, au 4ème échiquier, s’est fait battre par Philip LIGHT, un anglais très costaud (aux échecs), qui lui a placé d’entrée une belle attaque sur f7. Paul, tu devrais jouer avec nous en Nationale IV, nous te ferions rencontrer tes compatriotes !

Jules, au 5ème échiquier, a perdu contre un joueur beaucoup plus fort que lui.

Fred, au 6ème échiquier, a gagné contre mon adversaire de la coupe Loubatière. Bravo Fred.

Daniel, au 7ème échiquier, a dû s’incliner face à son adversaire après s’être fait enfermer sa dame.

Isabelle, au 8ème échiquier, a perdu contre bien plus fort qu’elle.

Quant à moi, au 3ème échiquier, j’ai abandonné au 73ème coup après avoir commis une erreur fatale dans une finale de dames perdante alors que j’avais viré largement en tête au 40ème coup contre mon adversaire, totalisant 200 points ELO de plus que moi. Je livre aux plus courageux ma partie commentée dans la section dédiée.

 

Voilà avec un score de 5 à 2 notre plus large défaite depuis le début de la saison. Nous sommes maintenant derniers de notre groupe. Mais le niveau des équipes présentées par l’AGJA, Ambès, Naujac et Mérignac à la troisième ronde me fait penser que nous avons encore toutes nos chances de nous maintenir en NIV.

 

Prochaine étape le 12 janvier où nous recevons Ambès à Gujan-Mestras. Attention à ne pas faire trop d’excès en cette fin d’année afin d’être en pleine forme pour affronter Ambès.

 

Souhaitons courage à Stéphane qui, hospitalisé, ne pourra pas jouer avec nous ce jour là.

Ronde 4 - Dimanche 12 janvier 2014

Dimanche 12 janvier 2014 s’est déroulée la quatrième ronde du championnat de France par équipes de Nationale IV. Nous avons reçu l’équipe d’Ambès.

 

Pour l’occasion, Wilfried a réussi à constituer notre plus forte équipe depuis le début de la saison puisque Fabien, sensible aux difficultés rencontrées par notre équipe et Denis, jusqu’alors indisponible, nous ont rejoints.

 

De mon côté, j’avais conseillé à nos adversaires d’aller déjeuner dans un des restaurants gastronomiques du coin en me disant que la digestion allait leur créer un handicap insurmontable.

 

Notre stratégie s’est avérée gagnante puisque :

 

Alfred, à l’échiquier n°3, a conclu sa partie en premier par une nulle.

 

A l’échiquier n°5, Emmanuel a perdu contre Patrick Moulié, bien connu pour sa prédisposition à terminer ses parties avec plus de temps à la pendule qu’il n’en avait au début. Il connaissait bien le jeu de Patrick, et malgré sa préparation psychologique, il l’a laissé prendre sa dame et une de ses deux tours en enfilade avec son fou. Après avoir perdu la qualité, Emmanuel n'a pas trouvé de plan lui permettant d’éviter la défaite.

 

A l’échiquier n°7, Jules a fait la différence dans une finale de tours grâce à son cavalier et à son pion d’avance.

 

Wilfried, à l’échiquier n°6, s’est retrouvé en finale avec 3 pions de plus que son adversaire. Il a surchargé le roi adverse en avançant alternativement ses deux pions passés et son adversaire a fini par abandonner.

 

Denis, à l’échiquier n°4, a écrasé son adversaire qui a préféré abandonner plutôt que de continuer sans sa dame.

 

A l’échiquier n°8, Fred a lancé toutes ses forces dans une attaque sur le roque adverse. Son adversaire a mis toutes ses forces dans la défense. Fred, pressé par le temps, a fini par commettre une erreur face à la résistance de son adversaire qui avait barricadé son roi derrière une muraille de pions et de cavaliers. Il a ensuite capitulé.

 

Fabien, à l’échiquier n°2, après un début de partie très difficile où il manquait d’inspiration, a entraîné son adversaire dans une finale de pion qu’il a gagnée au plus grand soulagement de tous les gujanais.

 

Et enfin, Didier, après avoir constaté que le match était déjà gagné, a préféré signer une nulle dans une finale tour, cavalier et pions contre tour, fou et pions.

 

Nous avons donc gagné cette rencontre sur le score de 4 à 2. Un grand merci à Denis qui, malgré des horaires de travail peu adaptés, est venu nous prêter main forte. Un grand merci également à Fabien, sans qui nous n'aurions probablement pas gagné hier. Evidemment, avec cette première victoire de la saison, nous ne sommes pas encore tirés d’affaire puisque nous ne sommes qu’avant derniers de notre groupe. Mais nous pouvons envisager l’avenir avec un peu plus de sérénité. D’ailleurs, il est encore mathématiquement possible que nous finissions premiers et grimpions en nationale III où nous aurions l’embarras du choix de notre joueuse féminine.

 

Merci a Emmanuelle et Olivier qui sont venus nous supporter. Nous avons bénéficié pour la première fois de la présence d’un service de presse, en la personne d’Emmanuelle qui a pris les photos ci-dessous.

 

Ronde 5 - Dimanche 2 février 2014

Dimanche 2 février, à l’occasion de la 5ème et antépénultième ronde du championnat de France par équipe de NIV, nous rencontrions Mérignac en terrain ennemi.

 

Nos adversaires se sont présentés avec une équipe à peu près conforme à nos attentes puisque le n°1 mérignacais et Georges Jacobs, ancien de Gujan-Mestras, qui avaient très peu joué depuis le début du championnat, n’étaient pas présents. La victoire semblait donc possible compte tenu du fait que de notre côté, nous alignions quasiment notre plus forte équipe.

 

Début des hostilités à 14 h 15 :

 

A l’échiquier n°6, Wilfried avec les noirs, choisit contre d4 la défense est-indienne et lance une attaque à l’aile roi qui se solde par une victoire très rapide.

 

A l’échiquier n°8, Daniel avec les noirs, se défait rapidement de Louis Mehr, également ancien joueur de Gujan-Mestras, qui, pour justifier sa défaite dira qu’il n’avait pas la tête aux échecs car il avait de la famille à la maison. Non Louis, tu te trompes. Tu as perdu car ton adversaire était plus fort que toi. Bravo Daniel.

 

A l’échiquier n°7, Jules perd assez logiquement après avoir donné une tour à son adversaire.

 

A l’échiquier n°5, après avoir mené pendant tout le début de la partie, je (Emmanuel) me retrouve comme bien souvent dans une position où je ne vois plus comment concrétiser mon avantage et choisit malgré moi un coup passif qui permet à mon adversaire d’égaliser. Enfin, comme d’habitude pris par le temps, je finis par commettre une faute au 35ème coup dans une finale équilibrée tour fou et pion contre tour fou et pion. Je dois donner la qualité au 38ème coup et abandonne logiquement quelques coups plus tard non sans avoir vérifié au préalable qu’un fou ne peut pas faire grand-chose contre une tour en finale.

 

Au premier échiquier, Didier entraîne son adversaire sur un terrain glissant… pour les deux joueurs ! En finale de Dames et pièces mineures d’une rare complexité, son adversaire, à cours d’idées, perd au temps sans avoir atteint le 40ème coup.

 

A l’échiquier n°4, Stéphane gagne rapidement une pièce. Son adversaire, par désespoir, tente alors un sacrifice de qualité qui se révèle inutile, voire catastrophique. Stéphane, avec une tour de plus, choisit d’appliquer le principe des échecs qui consiste à faire des échanges lorsqu’on a un avantage matériel. Ça marche bien puisqu’il se retrouve dans une finale qu’il gagne aisément.

 

A l’échiquier n°3, Alfred prend très rapidement l’avantage avec une pièce mineure et un ou deux pions de plus que son adversaire. Puis petit à petit, il laisse son adversaire revenir dans la partie et finit par perdre inexplicablement après avoir malencontreusement laissé son adversaire tisser un réseau de mat.

 

A ce moment, Gujan-Mestras qui mène par 4 victoires contre 3, ne peut plus perdre la rencontre. La dernière partie va néanmoins être décisive puisqu’elle peut permettre à Mérignac d’égaliser.

 

A l’échiquier n°2, Fabien, après avoir commis une gaffe que son adversaire n’a pas su exploiter, se retrouve dans une finale de tours comme il les affectionne particulièrement. Sa structure de pions est mal en point avec une majorité à l’aile roi, 3 contre 2,  affaiblie par deux pions doublés en f7 et f6 tandis que du côté aile dame, il dispose d’un unique défenseur face à la paire de pions liés de son adversaire. Logiquement, si le mérignacais ne commet pas d’erreur, Fabien ne peut pas espérer mieux que la nulle. Fabien décide d’aller prêter main forte à son pion isolé avec son roi. Cette opération est fructueuse puisqu’il en résulte la disparition des deux pions blancs et du défenseur noir. Mais le roi blanc peut alors contre attaquer à l’aile roi défendue par la tour de Fabien tandis que le roi de Fabien reste bloqué sur la colonne A par la tour blanche sur la colonne B.

Le mérignacais, qui tient à tout prix à gagner sa partie, rapatrie alors sa tour à l’aile roi. Fabien en profite pour rapprocher son roi de ses 3 fantassins. Le suspens est à son comble lorsque le mérignacais finit par prendre un des deux pions f. Finalement les tours sont échangées et il ne reste aux noirs que le pion f et au blancs que le pion h. Fabien lance son pion f en direction de la promotion. Le roi blanc va devoir le capturer et le roi de Fabien pourra rejoindre h8 d’où il interdira au roi blanc l’accès aux cases de gain g8 et g7. Les deux joueurs s’accordent sur la nulle après plus de 5 heures de jeu ! Bravo Fabien !

 

Et Gujan-Mestras gagne la rencontre sur le score de 4 à 3.

 

Le retour de Fabien dans l’équipe n’est pas un luxe.

Nous sommes actuellement 5ème sur 8 mais il faut encore s’accrocher pour ne pas finir derniers.

Soyons quand même ambitieux : en cas de victoire lors de nos deux prochaines rencontres, ce qui est tout à fait envisageable, nous pouvons encore accéder à la 2ème place du groupe.

Seuls Le Fleix, ASPOM et Mérignac peuvent encore prétendre à la première place du groupe.

 

Ronde 6 - Dimanche 23 mars 2014

Nous avons reçu l’équipe B de l’AGJA-Echiquier d’aquitaine dimanche 23 mars 2014 à l’occasion de la 6ème et avant dernière ronde du championnat de France par équipes de nationale IV.

 

Au 1er échiquier, après un début de partie relativement équilibré, Didier commet une première erreur au 23ème coup dont son adversaire n’arrive pas à profiter. Au 31ème coup, il donne un cavalier contre deux pions. Sa situation se dégrade ensuite progressivement pour devenir irrattrapable et notre n°1 abandonne au 41ème coup, essuyant ainsi sa première défaite de la saison.

 

Au 2ème échiquier, Fabien réalise une belle miniature. Après avoir sacrifié un fou et une tour, il obtient un échec perpétuel qui lui permet de conclure la nulle au 19ème coup.

 

Au 3ème échiquier, au 16ème coup, Alfred prend un fou de son adversaire en échange de deux pions. Il force ensuite l’échange des dames et du matériel restant pour rentrer au 26ème coup dans une finale gagnante pions + fou contre pions. Après promotion d’un de ses pions en dame, son adversaire rend les armes.

 

Au 4ème échiquier, Stéphane est confronté à la défense Nimzo-indienne que son adversaire lui a réservé. Il rentre au 14ème coup dans une variante qui pourrait s’appeler l’attaque des 5 pions ! En effet, b4, c4, d4, e4 et f4 sont occupés par les fantassins de Stéphane. Non content d’avoir ouvert cette nouvelle ligne dans la théorie des échecs, en poussant g4, il rentre au coup suivant dans l’attaque des 6 pions !! Son adversaire étouffé donne immédiatement un cavalier contre le pion g, puis un pion au 20ème coup puis… Stéphane capture sa dame au 24ème coup !!! Raisonnablement, son adversaire capitule.

 

Au 5ème échiquier, après un début d’Est-indienne bien équilibré, mon adversaire me laisse pénétrer avec mes tours sur la colonne e. J’en (Emmanuel) profite pour lui prendre le pion b2 après quoi j’échange volontiers les tours et me retrouve en finale de fous de couleurs opposées où, en dépit de ce que dit la théorie, je parviens à m’imposer facilement.

 

Au 6ème échiquier, dans une sicilienne, Wilfried gagne un fou contre un pion au 11ème coup. Son adversaire lui fait cadeau d’un pion supplémentaire au coup suivant. Wilfried gagne un pion de plus au 14ème coup et son adversaire sacrifie sa dame au 24ème coup. Après une lente agonie, son adversaire abandonne quelques coups plus tard.

 

Au 7ème échiquier, après un début de partie équilibré, Jules donne un pion au 22ème coup, rate une opportunité de gain au 31ème coup, commet une erreur au 36ème coup qui lui fait perdre la qualité et dans un élan de désespoir, sacrifie son dernier fou avant d’abandonner.

 

Au 8ème échiquier, Fred entraîne son adversaire dans un Gambit roi. Il gagne la qualité au 16ème coup. Son adversaire lui fait cadeau d’un pion au 23ème coup. Fred lui rend la politesse en laissant un cavalier en prise au 31ème coup. Le cavalier est immédiatement mangé. En guise de piège, Fred propose la qualité au 32ème coup. Trahi par sa gourmandise, le jeune joueur accepte la tour sans se méfier et Fred en profite pour placer une attaque qui lui permet de récupérer le matériel investi et de se retrouver dans une position gagnante. Son adversaire abandonne.

 

Gujan-Mestras inflige donc une sévère défaite à l’AGJA : 5 à 2.

 

Avant la dernière journée, nous nous retrouvons à la troisième place de notre groupe avec 12 points. Mais le dernier a 10 points et le suspens reste entier. Nous sommes sûrs de finir au pire 7ème mais risquons encore la descente en régionale si deux équipes devaient descendre.

 

La dernière ronde, à l’occasion de laquelle nous rencontrerons Naujac sur mer à l’extérieur le 6 avril, sera décisive. Une victoire nous tirerait d’affaire à coup sûr.

Ronde 7 - Dimanche 6 avril 2014

Dimanche 6 avril 2014 s’est déroulée la dernière ronde du championnat de France par équipes de Nationale IV. Pour l’occasion nous nous déplacions à Naujac-sur-Mer, pour rencontrer son équipe 2.

L’enjeu était très important puisqu’en fonction de notre résultat et de celui des autres équipes de notre groupe, nous pouvions terminer deuxièmes du groupe ou avant derniers, place à éviter à tout prix car elle ne nous garantissait pas le maintien en Nationale IV.

 

Malgré ces circonstances, nous nous sommes rendus à Naujac avec une équipe d’un niveau plutôt modeste en comparaison avec les rondes précédentes. En effet, ni Alfred, ni Denis, ni Daniel, ni Fred, n’étaient disponibles et nous avons dû faire appel pour la première fois à un des espoirs de notre club : Edwin pour ne pas le nommer.

 

Nous sommes partis un peu inquiets car le club de Naujac nous avait informé qu’il ne fournirait pas d’arbitre pour la rencontre, tous leurs arbitres jouant dans leur équipe 1 à l’occasion de la dernière journée du championnat de France par équipes de Nationale II ! Non, je n’ai pas fait une faute de frappe. Le club de Naujac-sur-Mer, petite ville du nord du Médoc d’environ 1000 habitants, se paie le luxe d’avoir une équipe en Nationale II avec 2 GMI (Grands Maîtres Internationaux) étrangers qu’elle rémunère et une équipe féminine dans le Top12 ! Qui plus est, son équipe de Nationale II vient de se qualifier haut la main pour jouer en Nationale I l’année prochaine. Ne vivrions-nous pas dans le même monde ?

 

Nous avons été reçus par des gens pleins de bonne volonté qui n’avait ni les compétences, ni l’expérience, ni les connaissances pour nous accueillir et organiser la rencontre dans de bonnes conditions.

 

Les pendules n’étaient pas réglées correctement. Un des joueurs de Naujac, qui n’avait pas été informé du changement de lieu de déroulement de la rencontre, est arrivé en retard. L’équipe de l’échiquier bordelais qui rencontrait l’équipe 3 de Naujac en Régionale, non informée du changement du lieu de la rencontre, est également arrivée en retard, perturbant le déroulement de notre rencontre.

 

Dans ces conditions de jeux difficiles, nous avons réussi à obtenir le match nul 4-4 malgré le fait que nous avions une équipe plus forte sur le papier. Ce résultat est tout à fait satisfaisant pour le club puisqu’il nous permet de terminer la saison à la 4ème place de notre groupe et de rester en NIV l’année prochaine. Hip Hip Hip Hourra !!!

 

Exceptionnellement, je ne rentrerai pas dans le détail du déroulement des parties mais en donnerai simplement le résultat :

Didier, Jules, Edwin et Isabelle, ont perdu respectivement aux échiquiers n°1, 6, 7 et 8.

Fabien, Stéphane, Wil et moi-même, avons gagné respectivement aux échiquiers n°2, 3, 5 et 4.

 

Petit zoom quand même sur la partie d’Edwin : malgré une mise en garde préalable à la rencontre, Edwin s’est dépêché de perdre sa partie en quelques minutes alors que nous l’avions prévenu que nous ne quitterions pas Naujac avant 18 h 00. Edwin, il faut que tu apprennes à jouer plus lentement. Cela veut dire qu’il faut que tu réfléchisses plus longtemps avant de jouer tes coups. Cela te permettra de finir tes parties en même temps que tes coéquipiers mais surtout d’améliorer ton niveau de jeu !

 

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